Entrevue Inversée – Episode 1 : Thierry Lindor, Influence Orbis

Voici comment le club de basket d’un lycée difficile peut changer un homme. Basketteur professionnel en Europe, investisseur immobilier à 20 ans et aujourd’hui entrepreneur à succès grâce à ses deux sociétés : Remax Griffintown et Influence Orbis. Thierry Lindor est un « pur produit du rêve Montréalais » !

 

Thierry Lindor, Fondateur et Président d’Influence Orbis est le premier à relever le challenge de l’entrevue inversée ! Des anecdotes hilarantes, une métaphore de l’entrevue très suggestive, une provocation à peine déguisée à Nicolas Duvernois 😉 Mais surtout un témoignage vraiment inspirant !

Nous vous offrons aujourd’hui la version longue de cette entrevue pas comme les autres ! La version courte reste disponible ici sur notre page !

Petit rappel du concept de l’entrevue inversée. Nous avons soumis un défi à de talentueux hommes et femmes d’affaires, devenus aujourd’hui des influenceurs: se remettre dans la peau du jeune candidat en recherche d’emploi qu’ils étaient ! Hé oui eux aussi ont passé des entrevues…   😉 

Pour moi un entrepreneur c’est quelqu’un qui amène la valeur à sa compagnie. Mais un influenceur, ça amène la valeur à sa communauté et à son écosystème – Thierry Lindor

Ci-dessous, le format texte de l’entrevue


Kevin. 
Le but de l’entrevue est de faire découvrir aux internautes qui suivent neos ton parcours professionnel qui est très inspirant. Avant de démarrer l’entrevue je vais te donner un objet. Puis à travers cet objet, je vais te demander de te présenter, expliquer quel est ton parcours et dire pourquoi cet objet est évoquant pour toi.
Thierry. Génial ! Vous avez bien fait vos devoirs ! c’est un objet qui fait une grande partie de ma vie. J’ai joué au basketball depuis l’âge de 5-6 ans jusqu’à la fin de ma carrière en Europe. J’ai joué au basketball professionnel en France.
Le basketball est un sport pour moi qui a été fondamental dans mes fondations en terme d’entrepreneur. J’ai appris à gagner, j’ai appris à perdre, j’ai appris à collaborer. Ce sont des choses très importantes dans entrepreneuriat.
En plus, c’est un ballon de Golden State Warriors ! Stephen Curry est mon joueur préféré et c’est est un champion qui mène par l’exemple. Je suis un grand fan de Stephen Curry!
K. J’ai dû demander à Nic’ Duvernois pour savoir ton équipe préférée !
T. Nicolas…. Tu me dois une PUR vodka !

K. Peux-tu m’expliquer ton parcours du moment où tu as commencé le basket dans une école un peu défavorisée jusqu’à l’entrepreneur que tu es aujourd’hui ?
T. Je suis né à Hochelaga-Maisonneuve, je suis devenu un homme à St Michel, j’aime bien dire ça. Je suis allé à Lucien Pagé. Une école où si tu te faisais mettre dehors de n’importe quelle école de l’île de Montréal, tu finissais à mon école secondaire. La particularité de cette école là, c’est que c’était l’école avec le meilleur programme de basketball et de danse au Québec, voire au Canada.

K. A l’époque tu as joué avec de grands joueurs, tu aurais pu faire une grande carrière de basket. Pourquoi c’est jamais arrivé ?
T. Je me suis blessé à l’aine très rapidement. J’ai eu une belle carrière de basketteur et ça m’a aidé à transiger vers entrepreneuriat.

K. Parle moi un peu de Remax
T. A l’âge de 20 ans, j’ai investi pour la première fois dans l’immobilier. Dès que je suis revenu d’Europe, j’ai pris toutes mes économies et j’ai acheté mon premier building. Je suis devenu propriétaire très jeune. J’ai vécu une mauvaise expérience dans le processus d’achat. Et je me suis dit que je serais capable moi, de faire le pont moi entre un acquéreur immobilier et un vendeur.
Je suis devenu courtier immobilier. J’ai été courtier pendant 13 ans avant de décider d’ouvrir mon propre bureau. J’ai décidé de venir dans le Griffintown qui dans le temps s’appelait Little Burgundy, c’était le sud ouest, un secteur un peu délabré mais qui avait beaucoup de potentiel.
J’avais entendu dire qu’il y avait de grands plans de développement alors j’ai fait les démarches nécessaires. J’ai acheté les droits d’exploitation pour tout le Griffintown au complet et trois ans plus tard on a commencé avec 3 courtiers, une adjointe et un chat ! Il y avait un chat dans les bureaux !
Aujourd’hui on a près de 30 courtiers, le chiffre d’affaire a doublé chaque année depuis qu’on a ouvert le bureau et ça va très bien, je suis content.

Partie I. Dans la peau de l’employé

K. Je vais te demander de revenir quelques années en arrière et de te remettre dans la peau d’un candidat. Dis moi qui tu étais quand tu cherchais une première job ? Qu’est ce que tu faisais pour convaincre un employeur et pour te démarquer des autres candidats ?
T. Je me rappelle que ma première entrevue… Je compare ça un peu au sexe. Je m’attendais à tu sais « Le monde » et en réalité c’était pas nécessairement ce à quoi je m’attendais. Je m’étais dit que j’allais performer, les impressionner puis en fin de compte ça a duré … a peu près 3-4 minutes. Mais je suis allé au bout de ce que je voulais faire. J’ai réussi à véhiculer le fait que j’étais quelqu’un de passionné et que ma force c’était la communication. Et j’ai eu ma job! 1 en 1 en 3 minutes !

K. Qu’est ce qui te motivais pour performer chaque jour dans l’entreprise ? Qu’attendais-tu de ton employeur ?
T.  J’ai eu la chance de travailler avec des personnes qui ont cru en moi, Joël et Denis. J’étais à un poste de conseiller clientèle de base puis un jour j’ai entendu qu’il y avait une grosse opportunité. J’ai pris le téléphone, j’ai surpassé mon boss immédiat qui était Joël et j’ai appelé Denis. Mais je ne le connaissais pas ! Il a vraiment aimé le fait que je trouve son numéro de téléphone perso et que j’ai le courage de l’appeler et de lui faire un pitch en 2mn. Il était comme « Whaou » ! Et j’ai eu ma première promotion comme ça. Mais parce qu’on ne m’avait pas donné la hiérarchie et comment avancer.  C’est quelque chose que j’aurais attendu qu’on me donne.

K. Comme quoi la stupidité parfois ça paye, même si moi j’appellerais plutôt ça de l’audace. En tant qu’employé, c’est quoi pour toi une bonne entreprise ?
T. Une bonne entreprise, c’est une entreprise qui a une vision qui ne change jamais mais qui a des missions qui peuvent évoluer. Je reviens sur Influence Orbis, la vision c’est d’aller à travers la planète. On vise à inspirer, informer et influencer à chaque évènement et à travers tout ce qu’on fait. La vision ne changera jamais mais les missions elles vont évoluer, se peaufiner, grandir et mûrir. C’est ce que j’attendais d’une entreprise quand j’étais employé et aujourd’hui aussi. je respecte beaucoup les entreprises qui ont une vision qui peut être plus grande mais qui ne change pas, avec une ligne directive!

K. Selon toi Thierry, c’est quoi les principales qualités qu’un employé devrait avoir ?
T. La passion, la débrouillardise et la joie ! Je rencontre tellement de gens malheureux, tu sais chaque matin tu te lèves le matin et tu te dis ok… une autre journée… Alors, de savoir que tu t’en vas à une job où les gens sont passionnés, sont organisées, sont heureux, mais vraiment ils ne font pas juste semblant.

K. C’est important ce que tu dis là! Parce que c’est vrai que depuis les dernières années on entend beaucoup parler de bonheur au travail. Ce qu’on entendait pas il y a 10-15 ans en arrière et aujourd’hui ça devient très important.
T. Cela devient très important et ça vient au centre des missions et des valeurs de l’entreprise.

Je pense qu’une entreprise peut être très profitable et être vue comme un lieu de bonheur. Cela permet plus de créativité, plus d’audace et plus de “stupidité”. Selon moi, ça se transige en revenu exponentiel!

K. Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant de passer ta première entrevue?
T.  J’aurais aimé qu’on me dise Thierry, relax ça va bien aller. Ce n’est pas du sport. C’est correct de pas passer ta première embauche, tu en auras d’autres. Je crois que ça aurait été très sympa si on me l’avait dit!

PARTIE II. DANS LA PEAU DE L’EMPLOYEUR

K. Dis-moi un petit peu comment tu te définirais tant qu’employeur?
T. En tant qu’employeur, je suis passionné, ça c’est clair ! je communique, je pense que je dis et je dis ce que je pense. Et je n’ai pas froid aux yeux.  Je fonce ! Des fois ça peut intimider des gens. Mais quand tu as des gens qui te font confiance et que en tant que leader, tu fais confiance à tes employés bah c’est plus facile d’avancer et d’évoluer.

K. C’est quoi que tu attends de tes employés et comment tu les motives ?
T. La meilleure façon de motiver ses employés selon moi c’est de leur déléguer des tâches et de leur démontrer qu’on leur fais confiance. C’est pour ça que moi, très rapidement je suis allé chercher de bons alliés clés et stratégiques au sein de mes deux entreprises: REMAX Griffintown  et Influence Orbis.
Je crois que parfois, nous les entrepreneurs, on veut tout faire et on a de la misère admettre qu’on n’est peut-être pas la meilleure personne pour gérer même notre propre business. Moi, j’ai aucune peine à dire que je suis pas le meilleur gestionnaire. Je suis le fondateur, j’ai la vision, j’ai la passion. Je suis peut-être le Steve Jobs mais je suis pas du tout le Steve Wozniak. Je ne suis pas la meilleure personne pour opérer nécessairement mais, je suis la meilleure personne pour donner la vision, pour leader les effectifs et inspirer.
La prochaine personne que je vais embaucher pour Influence Orbis, c’est sûrement un directeur des opérations justement pour opérer la business et pour que moi, je puisse me concentrer sur ce que je fais  très bien. C’est à dire de rencontrer des gens comme toi Kevin.

K. Dis-moi toi, en tant qu’entrepreneur, c’est quoi qui te motive à chaque jour.
T. Ce qui me motive le plus, c’est de m’assurer (ça a va avoir un peu l’air niaiseux ) d’être heureux à l’emploi. Je dis toujours à mes courtier chez REMAX :

On est là pour s’amuser ! Oui faire de l’argent mais s’amuser en faisant de l’argent, et dans cet ordre-là. Et la journée où ça se passe plus, moi-même je mettrai les clés dans la porte et je passerai à autre chose.

PARTIE III. DANS LA PEAU de l’homme

K. Aller ! j’attendais ça depuis un petit moment on va arrêter d’être sérieux! On passe à la troisième partie mon Thierry ! je veux savoir qui tu es maintenant, le vrai thierry!
Quelle est la première chose que tu fais le matin ?
T. Je bois de l’eau et euh…!
K. Pas de cognac ?
T. Je bois de la PUR vodka ! 😉

K. Si tu avais une phrase, une citation qui résume ta philosophie au travail et dans ta vie personnelle ?
T. “Vivre, laisser vivre”, ça c’est ma vie personnelle. Puis dans la vie professionnelle, “il y a des gens qui prennent des risques et des gens qui travaillent pour ceux qui prennent des risques”.

K. Quelle est la job que tu voulais faire quand tu étais un enfant?
T. Jouer dans la NBA ou architecte

K. Tu avais un super-pouvoir ça serait quoi?
T. Ouuuf…immortel, j’aimerais être immortel

K.
Quel type de papa es-tu ?
T. Ces temps-ci je suis absent. Je dois m’assurer d’être plus présent parce que c’est bien beau faire de l’argent avoir du succès mais on entend des histoires d’horreur donc… Je suis absent…

K. Quelles sont les valeurs que tu vas transmettre à tes enfants ?
T. La passion et le travail. La passion et le travail battent le talent, les diplômes et même le QI. Un gars avec un QI de malade mais qui n’a aucune passion et qui travaille pas fort, ça sert à rien. La passion et le travail ce sont les choses qu’on a besoin dans la vie.

K. Si tu pouvais faire réapparaître quelqu’un mort ou vivant, ici et maintenant ça serait qui ?
T. Bob Marley! Une bonne discussion là et ma vie serait faite!

K. C’est quoi le gros mots que tu dis le plus souvent?
T. Fuck ! Je dis putain aussi de temps en temps !

K. Tu te vois où dans 10 ans Thierry ?
T. A Wall Street en train de sonner la cloche parce qu’on va devenir une compagnie publique comme le Cirque du Soleil. Influence Orbis deviendra une compagnie publique francophone Montréal du Canada!

K. Yes ! Si c’était à refaire est ce que tu changerais quelque chose ?
T. Rien !

K. Bah écoute l’entrevue arrive à sa fin. C’est déjà fini… Merci beaucoup Thierry, encore une fois de nous avoir accueilli. J’invite les gens à suivre l’évolution d’Influence Orbis, dont le prochain événement à Toronto rappelle-moi un petit peu…
T. Prochain évènement d’Influence Orbis à Toronto, ça va être à la mi-novembre. Et pour mon côté français, ma mère serait fière, on s’en va à Paris au mois d’avril ! On va emmener le mouvement Influence Orbis à Paris. On a hâte de vous voir Monsieur Macron !
J’invite les gens à nous suivre sur Facebook, Instagram, Twitter ! Allez sur google, faites Thierry Lindor, Lindor comme le chocolat ! Et pour Influence Orbis aussi Instagram, Twitter, Facebook et surtout Youtube ! Et écoutez notre podcast, on va avoir Kévin sur le podcast bientôt ! C’est un show de radio digital, vous n’allez pas être déçus du voyage ! C’est Influence Orbis sur Itunes, Soundcloud et Youtube.

K. Parfait et de notre côté, on se retrouve bientôt avec un nouvel invité, avec une histoire tout aussi inspirante ! Donc je vous invite à nous suivre sur nos réseaux sociaux, sur Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn !

Merci et à très bientôt !

 

 

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